Rire, ça fait du bien!
Selon le psychologue Jean-François Villeneuve, le rire est l’un des remèdes les plus efficaces contre le stress. Pourquoi?
- Il nous amène à sécréter des endorphines, aussi appelées «hormones du bonheur». Les endorphines apaisent le corps et apportent un bien-être en réduisant les excès d’adrénaline et de cortisol (hormones du stress).
- Le rire permet aussi de libérer notre esprit de nos préoccupations.
- Le rire est aussi une façon d’exprimer ses émotions, ses sentiments et ses états d’esprit (joie, bonheur, gaieté, optimisme, humour…) et de communiquer avec les autres. Rien de mieux qu’un bon fou rire pour créer des liens et se faire des amis et amies!
Avez-vous pris une pause rire aujourd’hui?
Si l’occasion ne s’est pas encore présentée, vous pouvez:
- chercher une vidéo drôle sur Internet
- jouer un tour à vos collègues
- regarder un extrait d’une comédie
- appeler une personne qui vous fait rire
- trouver le sketch que vous aimez d’un ou d’une humoriste
- vous permettre de rire avec les autres lorsqu’ils ou elles se mettent à rire
- donner une tournure comique à une mésaventure quand vous la racontez
- oser faire quelque chose d’un peu ridicule, qui sort de l’ordinaire. Ne vous prenez pas au sérieux!
- jouer en famille ou avec vos proches à des jeux de société, à un sport…
S’amuser comme les enfants
Pour l’adulte qui compte chaque seconde, le jeu «non structuré» ressemble à du temps perdu, et son réflexe est de remplir ces plages vides par des activités jugées «utiles». Pourtant, tout le monde a besoin de rire, de s’amuser et de se détendre.
Les enfants ont bien souvent le rire facile. Pourquoi ne pas prendre le temps de rire et de vous amuser avec les plus jeunes s’il s’en trouve autour de vous? Pourquoi ne pas les laisser prendre le temps de s’amuser tout simplement, d’une manière non structurée? Pourquoi ne pas vous permettre, à vous aussi, de vous amuser?
Prendre une pause, c’est une façon de se ressourcer… l’une des 7 astuces pour être bien dans sa tête.
Merci au Mouvement Santé mentale Québec et à Jean-François Villeneuve, D.Ps., psychologue, pour leur collaboration à cet article.
