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5 mythes sur le cancer

1 novembre 2023

Société canadienne du cancer

Société canadienne du cancer

Créer un monde où aucun Canadien n’aura à craindre le cancer.

Temps de lecture 3 minutes
Des informations de toute sorte circulent sur le cancer et la santé. Si certaines sont utiles, d’autres peuvent être plus ou moins justes – et parfois même dangereusement fausses. La Société canadienne du cancer nous donne l’heure juste au sujet de quelques-unes de ces affirmations.

Mythe 1: alimentation

Avec mon smoothie aux bleuets quotidien, je risque moins d’avoir le cancer.  

Il n’existe aucun aliment qui puisse, à lui seul, prévenir ou guérir le cancer. Votre régime alimentaire, dans son ensemble, peut toutefois avoir une influence sur votre risque personnel de cancer.

Certains types d’aliments, non pas certains aliments en particulier, peuvent réduire ou accroître le risque de cancer.

Inutile de manger 2 tasses de brocoli chaque jour ou de saupoudrer chacun de vos repas de curcuma! Usez de créativité et diversifiez vos repas en:

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Mythe 2: stress

Ma belle-sœur garde tellement ses émotions par en dedans que c’est normal qu’elle ait eu un cancer.

La recherche n’a pas démontré l’existence formelle d’un lien de cause à effet entre le stress et le cancer. La relation entre l’état émotionnel (psychologique) et la santé physique est très complexe.

Toutefois, il est vrai que le stress peut mener à des comportements moins sains. Une personne dite stressée est plus susceptible d’avoir une alimentation moins équilibrée, d’utiliser des produits du tabac et d’avoir une consommation excessive d’alcool, trois comportements qui augmentent le risque de cancer.

Réduisez votre stress

Mythe 3: tabac

Ça fait 20 ans que je fume. Même si j’arrête, ça ne diminuera pas mon risque de cancer.

Toutes les personnes qui fument, peu importe leur âge et leur condition de santé, peuvent profiter d’une foule d’avantages lorsqu’elles cessent de fumer.

Après seulement 8 heures sans tabac, le taux d’oxygène dans le corps redevient normal. Après 24 heures, le risque de crise cardiaque est déjà diminué. Après 10 ans, le risque de mourir des suites d’un cancer du poumon est 2 fois moindre.

Il n’y a que de bonnes raisons d’arrêter de fumer.

Trouvez la vôtre

Mythe 4: dépistage et détection précoce

J’ai 52 ans et j’ai déjà passé une mammographie il y a 2 ans. Pas besoin d’y retourner.

Il est recommandé aux femmes de 50 à 74 ans de passer une mammographie de dépistage du cancer du sein tous les 2 ans.

Saviez-vous que, pour la plupart des cancers, détecter la maladie avant l’apparition de symptômes et commencer le traitement à un stade précoce peut accroître les chances de survie?

Des tests de dépistage périodiques sont recommandés en fonction de l’âge et d’autres critères afin de détecter trois types de cancers:

Prenez votre santé en main en sachant à quel moment passer les tests de dépistage appropriés pour vous. Intégrez-les dans votre agenda après en avoir discuté avec un professionnel ou une professionnelle de la santé, au besoin.

Voici 7 tests de dépistage à considérer

Mythe 5: activité physique

Je fais 30 minutes de marche rapide chaque jour, alors ce n’est pas grave pour ma santé si je reste en position assise le reste de la journée.

Il est vrai que l’activité physique est l’une des principales choses que vous pouvez faire pour réduire votre risque de cancer. Il est recommandé aux adultes de viser 30 minutes par jour d’une activité d’intensité modérée qui accélère le rythme cardiaque.

Mais le comportement sédentaire est un facteur de risque indépendant. Même si vous bougez chaque jour, votre risque de cancer demeure quand même plus élevé si vous passez le reste de la journée en position assise.

Levez-vous plus souvent!


Merci à la Société canadienne du cancer pour cet article. Consultez cancer.ca afin d’en apprendre davantage sur le cancer.

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