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La nature: une expérience pour tous les sens!

31 mai 2022

Temps de lecture 3 minutes

Présenté par :

Sépaq
Être en contact avec les éléments de la nature fait du bien! Une bonne partie des nombreux bienfaits viendrait de l’expérience multisensorielle que la nature procure. Laissons nos 5 sens nous immerger complètement dans un coin de nature et les trésors qu’il nous offre!

S’en mettre plein les yeux

Il existe une variété incroyable de détails à observer dans la nature: les paysages, la beauté des fleurs, la majesté des arbres matures, le comportement des insectes, les oiseaux qui volent au-dessus de nos têtes, l’eau qui coule en cascade ou qui ruisselle, la multitude des couleurs présentes, qui changent selon la lumière ou les saisons. Pensons aux différentes nuances de vert des feuilles, aux coloris éclatants des fleurs, au brun grisé des écorces d’arbres, aux teintes de rouille ou de gris-vert du sol, au bleu d’un ciel lumineux… Voilà qui nous change des écrans, petits ou grands!

Le calme, ça s’entend

Du bourdonnement des abeilles au coassement des crapauds, chaque milieu naturel possède une signature sonore unique. Apprendre à reconnaître les chants des oiseaux est vraiment divertissant. C’est comme apprendre une autre langue! On ouvre aussi nos oreilles pour écouter le bruit d’un cours d’eau, le bruissement du vent dans les feuilles, la pluie qui tombe… Peu à peu, on relaxe. Ça diffère agréablement des bruits urbains, comme le klaxon, conçu pour nous faire sursauter!

Sentir… et respirer à fond

Chaque saison a ses odeurs caractéristiques. L’odeur de la terre réchauffée par le soleil et des fleurs au printemps, le parfum terreux des feuilles mortes à l’automne… Quand on fait une promenade ou une randonnée, prenons l’habitude de sentir les fleurs, les feuilles, la résine des conifères, la mousse des sous-bois, etc. Les senteurs sont liées à la partie émotionnelle du cerveau. Prenons le temps de nous demander quels sentiments nous procurent certaines odeurs: nostalgie, joie, excitation, calme…

Toucher avec délicatesse

On se transforme en touche-à-tout (de façon respectueuse) dans la nature et on repère une variété de textures pour éveiller notre sens du toucher: des éléments lisses, rugueux, doux, minces, etc. On constate à quel point l’écorce et les feuilles de divers arbres sont différentes. On peut aussi enlever nos chaussures et promener nos pieds nus sur la pelouse ou les tremper dans un cours d’eau. On prend aussi le temps de sentir la brise qui caresse notre visage, la chaleur du soleil sur notre peau. Le toucher, ça ne concerne pas que les mains.

La nature dans notre assiette

À moins de découvrir une talle de fraises ou de framboises sauvages à un endroit où la cueillette est autorisée ou d’avoir accès à un jardin de plantes aromatiques où on pourra goûter de la menthe, de la mélisse et des fleurs comestibles en toute sécurité, le goût de la nature se vit plutôt dans le confort de notre maison. Partons à la découverte des produits issus de notre territoire et de notre savoir-faire. On pense ici aux miels, au mélange d’herbes salées, au thé du Labrador, aux divers champignons, etc. Pourquoi ne pas s’initier cet été aux plantes comestibles faciles à découvrir ou à cultiver, et en faire un projet à réaliser en famille ou avec des amis?

Pour profiter pleinement de la nature

Explorer la nature avec nos sens est une expérience globale. Les sens ne sont pas isolés les uns des autres; ils fonctionnent ensemble. Cela renforce notre expérience, surtout quand elle se vit dans la pleine conscience et la lenteur. Une sortie dans la nature apporte toujours des bienfaits tout en nous réservant un «p’tit je-ne-sais-quoi»: un sentiment incomparable qui donne envie d’y revenir souvent. Et pour que les générations futures puissent en profiter aussi, prenons soin de tous les recoins de nature, qu’on soit dans un petit parc près de chez nous ou dans un grand parc national.

Vous voulez prendre un moment pour relaxer dans la nature?

MARCHEZ EN PLEINE CONSCIENCE

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Merci au Dr Louis Bherer, neuropsychologue et directeur adjoint scientifique à la Direction de la prévention de l’Institut de Cardiologie de Montréal, pour sa collaboration à cet article.

Crédit photo : courtoisie Sépaq
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