Le support d’entraînement, c’est un accessoire qui transforme notre vélo en vélo d’intérieur. C’est une bonne option. Et pas seulement pour l’hiver!
Avoir un support d’entraînement permet, entre autres:
- de s’entraîner sur un appareil ajusté pour nous, et auquel on a l’habitude.
- de gagner du temps. Avec nos horaires chargés, on n’a pas toujours le temps de faire une sortie de vélo d’une heure, par exemple. Avec un support d’entraînement pour vélo, on peut notamment faire de l’exercice quand les enfants sont couchés et on peut pédaler sans avoir à se déplacer en montagne ou dans un parc.
- de travailler son cardio à la maison, et s’éviter des frais d’abonnement au gym du même coup.
- de rentabiliser l’achat d’un bon vélo, en l’utilisant le plus souvent possible et à l’année.
- de ne pas avoir à s’équiper pour faire du vélo l’hiver. Pas besoin de vêtements adaptés pour l’extérieur (gants conçus pour les vélos, couvre-chaussures, etc.), de pneus d’hiver ni de garde-boue, etc.
- de pouvoir s’entraîner peu importe la météo. On n’a plus besoin de se soucier des grands vents, des orages ou des tempêtes de neige.
- de faire du vélo dans un environnement sécuritaire. Ce n’est pas donné à tout le monde d’être à l’aise de rouler dans la rue, et les pistes cyclables ne sont pas toujours situées à proximité de chez soi. Le support d’entraînement pour vélo est tout indiqué dans ces cas-là.
Je dirais qu’un des éléments principaux, c’est le budget. Il existe une grande variété de modèles et de marques sur le marché, dont les prix varient de 300 $ à près de 2000 $. On doit donc établir quels sont nos besoins et nos objectifs pour déterminer quel produit nous convient le mieux.
Il existe plusieurs sortes de support. En voici trois:
1. Les supports d’entraînement simples.
Le pneu arrière du vélo est suspendu et en contact avec un bloc qui provoque une résistance par frottement. Ce type de support d’entraînement, abordable, rend aussi possibles l’installation et le retrait de notre vélo rapidement et facilement. C’est une bonne option pour pratiquer des séries d’intervalles peu complexes.
2. Les supports à entraînement direct.
Ces supports nous rapprochent davantage des sensations vécues lors d’une vraie sortie à vélo. En remplaçant la roue arrière par le support, on obtient une sensation de pédalage plus près de celle ressentie à l’extérieure. On peut personnaliser notre parcours en incluant des variables comme la qualité de la route, la vitesse du vent, l’inclinaison des pentes, etc. Pour les personnes qui prévoient s’entraîner de longues heures, c’est un très bon choix. Il faut toutefois prévoir un peu plus de temps et de manœuvres d’installation et de désinstallation si on compte alterner les sorties intérieures et extérieures fréquemment.
3. Les supports d’entraînement intelligents.
Les deux types de supports précédents peuvent être offerts avec des options intelligentes. On pourra alors modifier la résistance avec un téléphone intelligent, une tablette ou un ordinateur plutôt que manuellement. Elles offrent l’accès à des données comme la vitesse, la cadence et la puissance. On peut aussi connecter ces supports à des applications comme Zwift, ce qui dynamise la séance et nous donne accès à des groupes d’entraînement virtuels.
Si vous achetez un support sur roue, il est préférable de vous procurer un pneu d’entraînement, qui préviendra l’usure de votre pneu de route. Mais comme je n’aime pas changer le pneu de mon vélo chaque fois que je l’enlève du support, je garde mon pneu ordinaire et je le change quand il est usé.
Oui! En fait, avec un support d’entraînement pour vélo, on peut effectuer plus facilement des entraînements ciblés pour améliorer notre endurance, notre vitesse ou notre condition cardiovasculaire. On peut se concentrer sur l’entraînement, non pas sur la route et toutes les distractions qui l’accompagnent (les autres cyclistes, les piétons, les animaux, les nids-de-poule, les roches, etc.). Quand on s’entraîne par intervalles, par exemple, ça fait une différence!
• Si on veut s’entraîner souvent, vaut mieux installer notre vélo à un endroit à l’écart des activités quotidiennes.
• Avant de faire une séance de vélo, on prend le temps de s’échauffer, soit par un échauffement dynamique, soit en augmentant graduellement notre vitesse.
• Si on commence la pratique du vélo ou si on reprend après un long temps d’arrêt, il est préférable de débuter par des séances de 5 à 10 minutes et d’augmenter graduellement la durée et l’intensité de l’entraînement selon notre niveau de confort.
• On planifie une journée de repos entre les séances. On profite de ces journées pour faire des exercices complémentaires de renforcement (squats, fentes, planche abdominale, etc.) et des étirements.
• On installe un ventilateur près du vélo afin de mieux gérer l’augmentation de la température du corps et de se rafraîchir plus vite.
• L’ajout d’un tapis évite d’abîmer le plancher et réduit un peu le bruit, histoire de ne pas réveiller les enfants… ou les gens qui vivent en bas! Si le bruit est un facteur important, mieux vaut s’informer de cet aspect avant d’acheter un vélo ou un support. Certains vélos et supports sont plus silencieux que d’autres.
On peut décider de s’initier au vélo à pneus surdimensionnés (fatbike), qui est une belle façon de profiter de la nature en s’activant. On peut en faire en montagne, dans les parcs ou même en ville, lorsque les pistes cyclables sont dégagées.
On peut aussi s’inscrire à des cours de Spinning en présentiel. L’effet de groupe est très motivant!
Peu importe votre choix, l’important est de trouver l’option qui s’allie bien à votre quotidien et qui vous fera profiter des bienfaits du pédalage à l’année!
Merci à Claudia Labrosse, kinésiologue, pour sa collaboration à cet article.