Quelques statistiques
Les Québécois sont plus nombreux que les autres Canadiens à déclarer qu’ils font face à un stress élevé dans leur vie quotidienne et au travail. En fait:
- en 20191, près de 1 Québécois sur 4 (24 %) ont déclaré que la plupart de leurs journées étaient «assez stressantes ou extrêmement stressantes». Le Québec présente le pourcentage le plus élevé sur ce plan parmi toutes les provinces du Canada, qui affichent une moyenne de 21 %.
- en 20052, c’est plus de 1 Québécois sur 3 (37 %) qui déclare vivre un stress élevé au travail. Le Québec surpasse également les autres provinces canadiennes sur ce plan, élevant la moyenne canadienne à 29 %.
Les conséquences d’un stress trop élevé
Un niveau de stress trop élevé, surtout lorsqu’on le vit de façon répétée ou prolongée, peut entraîner un état de déséquilibre et avoir un impact négatif sur notre corps et notre tête, soit:
- une augmentation du taux de cholestérol, de la pression artérielle et, par conséquent, du risque d’avoir une maladie cardiovasculaire ou un accident vasculaire cérébral (AVC).
- des habitudes de vie peu avantageuses: en période de stress, on mange mal, souvent trop ou pas assez, on fait moins d’exercice, on dort moins et on peut abuser de l’alcool, de la cigarette ou des drogues.
- un risque accru d’être aux prises avec des problèmes de santé mentale, comme la dépression et l’anxiété.
- une diminution de la défense immunitaire, donc de la résistance à la maladie.
Vous voulez mieux déceler vos sources de stress?
Sources
1. Statistique Canada (2019). Tableau 13-10-0096-04, Stress perçu dans la vie, selon le groupe d’âge.
2. Information tirée du feuillet Stress perçu dans la vie, 2009.