Conseils

Vélo de montagne: 5 mythes à briser pour débuter

16 juillet 2024

Temps de lecture 4 minutes
Les activités de plein air ont la cote au Québec. Et le vélo de montagne pourrait bien être notre prochain coup de cœur si on aime la nature et qu’on recherche un peu de défi! Mais pour commencer, voici 5 mythes à briser sur ce sport.

Avant tout, qu’est-ce que le vélo de montagne?

Si «vélo» et «montagne» sont des mots assez communs, une fois mis ensemble, ils désignent une pratique plutôt méconnue. Il existe 3 grandes catégories de vélos de montagne au Québec, chacune avec des caractéristiques bien spécifiques.

  • Cross-country: pratique qui attire un public diversifié grâce à ses parcours qui varient en difficulté et permettent une progression à son propre rythme. Selon le niveau, on trouvera des sentiers larges et à faible dénivelé ou étroits et à dénivelé important. On le compare parfois au ski de fond.
  • Descente: pratique qui requiert l’utilisation d’un remonte-pente ou d’un véhicule pour atteindre le début du parcours. Pour faire ce type de vélo de montagne, il faut avoir appris les bases, car les obstacles sont bien présents et les dénivelés sont élevés.
  • Enduro: avec ses montées actives suivies de descentes plus techniques, cette pratique se situe entre le cross-country et la descente.

Le vélo de montagne cross-country est idéal pour débuter. En démystifiant quelques mythes à son sujet, on découvre un sport de plein air plus accessible qu’on pourrait le penser.

Mythe 1: le vélo de montagne, ce n’est que pour les adeptes de sport extrême

Si on se renseigne bien et qu’on choisit le type de sentiers adapté à notre niveau, le vélo de montagne est un sport qui peut convenir à la majorité des gens, pas qu’aux plus téméraires! On voit souvent des images de pentes abruptes et rocailleuses dévalées à toute vitesse par les adeptes, mais c’est plutôt représentatif de l’enduro ou du vélo de descente. Dans les sentiers de vélo de montagne cross-country, il n’est pas rare de croiser des familles ou des novices.

Il est vrai que, comme le ski alpin, le vélo de montagne comporte certains risques. C’est pourquoi chacune des pratiques nécessite un équipement de sécurité approprié. Pour le cross-country, on recommande, en plus du casque, le port de lunettes, de genouillères et de gants.

On commence donc doucement, en choisissant des sentiers faciles, larges et à faible dénivelé. La carte interactive de Vélo Québec permet de trouver un sentier selon le type de pratique (descente, enduro, cross-country) et la difficulté (de facile à très difficile) qu’on cherche.

Mythe 2: il faut déjà avoir beaucoup d’expérience à vélo pour faire du vélo de montagne

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, commencer le vélo de montagne dans des sentiers de cross-country ne requiert pas d’être un ou une cycliste d’expérience sur la route.

Bien sûr, ce sport demande certaines compétences spécifiques, comme savoir naviguer parmi les obstacles, adopter la bonne posture et freiner efficacement, mais tout ça s’apprend.

De nombreux centres offrent d’ailleurs des cours d’initiation pour aider les novices à acquérir les bases nécessaires. De plus, des regroupements et des clubs régionaux sont présents sur les réseaux sociaux, ce qui permet de profiter des conseils et astuces de la communauté.

Mythe 3: les sentiers de vélo de montagne sont intimidants pour les novices

En choisissant des parcours de cross-country adaptés à notre expérience, on se retrouve rapidement parmi des cyclistes du même niveau que le nôtre. Les sentiers classés faciles sont plus larges, alors on peut rouler à notre rythme sans craindre de créer un embouteillage. De quoi faciliter notre intégration et augmenter notre confiance!

Avant de se lancer pleinement, on peut faire une première sortie en mode «reconnaissance». On parcourt un sentier plus lentement pour se familiariser avec le terrain avant d’augmenter la vitesse. Si le besoin d’une pause se fait sentir, on n’hésite pas à s’arrêter, tout en se plaçant bien sur le côté du sentier pour ne pas gêner les autres.

Pour assurer une expérience agréable à tout le monde, on respecte le code de conduite. Sur les pistes bidirectionnelles, par exemple, la priorité est aux cyclistes qui montent, et on maintient environ 2 mètres de distance avec les autres. Ces simples façons de faire permettent à chaque cycliste de profiter sans stress de son expérience en sentier.

Mythe 4: le vélo de montagne est dur pour les articulations

Le vélo de montagne peut sembler exigeant, mais avec les bonnes pratiques, les risques sont diminués. Les vélos de montagne pour le cross-country sont équipés de systèmes de suspension conçus pour absorber une grande partie des chocs, ce qui réduit considérablement l’effet sur le corps.

En sollicitant les abdominaux et les épaules, et en poussant bien dans les jambes, on maintient une bonne posture et on minimise les tensions. En fait, s’il est pratiqué correctement, le vélo de montagne est un excellent entraînement cardiovasculaire et musculaire qui contribue à renforcer le corps et donc à protéger les articulations à long terme.

Comme pour toute activité physique, la clé réside dans un bon dosage. Il faut s’échauffer correctement avant de se lancer, en faisant des rotations des poignets, des épaules, du tronc, en ouvrant et fermant les doigts et en faisant quelques squats et fentes pour réveiller les muscles de nos jambes.

Mythe 5: essayer le vélo de montagne coûte cher

On peut essayer cette activité sans tout acheter à grand prix. Par exemple, on peut louer un vélo avant de penser à en acheter un. On trouve plein d’options offertes dans des entreprises locales ou des centres spécialisés. Si on en fait régulièrement et qu’on souhaite se procurer son propre vélo, on peut économiser en l’achetant usagé.

Bon à savoir pour les familles: la Sépaq offre l’accès gratuit aux parcs et la location de vélos et de casques pour les jeunes de 17 ans et moins. On doit bien sûr les réserver pour éviter de mauvaises surprises sur place. C’est une activité géniale à partager avec les ados!

On n’oublie pas que, pour accéder à certains parcs ou centres, on doit parfois payer un accès journalier ou saisonnier. Cette contribution aide à entretenir les sentiers et à protéger la nature qu’on aime tant. Un beau geste pour l’environnement!

Plus qu’un sport, le vélo de montagne est une aventure

Le vélo de montagne est plus qu’une simple activité physique. Oui, il nécessite une certaine préparation, mais il procure en retour de nombreux avantages: découvrir une nouvelle passion, profiter pleinement du grand air, se mettre au défi, créer des liens avec les membres d’une communauté dynamique… Chaque coup de pédale renforce non seulement le corps, mais aussi le lien avec la nature!

Group

Abonnez-vous à notre infolettre