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7 conseils pour s’initier à la course en sentier

30 mai 2023

Temps de lecture 3 minutes
La course en sentier est un sport de plein air qui allie l’exercice physique à la découverte de la nature et de ses paysages. Cette activité, plus accessible qu’on pourrait le croire, ne demande qu’un peu de préparation… et de bonnes chaussures!

Pourquoi choisir la course en sentier?

Cette activité est un excellent moyen de travailler le système cardiovasculaire. Les variations d’élévation du sol augmentent la fréquence cardiaque, ce qui contribue à améliorer la capacité respiratoire. On développe son endurance!

Elle sollicite aussi de nombreux groupes musculaires, notamment les muscles des jambes (quadriceps, ischiojambiers, mollets), des fessiers, du dos, des abdominaux et des bras. Les muscles stabilisateurs seront mis à contribution en raison du terrain accidenté, aidant à améliorer notre agilité et notre équilibre. La course en sentier est plus douce pour les articulations puisque le sol absorbera davantage l’impact que l’asphalte.

La nature offre un environnement calme et apaisant qui permet de réduire le stress et l’anxiété. De plus, la course en sentier nécessite qu’on s’attarde au sol et aux obstacles. Idéal pour profiter du moment présent et renouer avec la nature! Cette activité est donc bénéfique pour la santé mentale et physique.

Courir en sentier: bien commencer

1. Choisir les bonnes chaussures

Le choix des chaussures est primordial pour la course en sentier. Si on court sur un chemin de gravier ou de terre battue, des chaussures de course classiques peuvent convenir. Mais dès qu’on court sur des terrains plus accidentés, on se fait conseiller pour choisir des chaussures adaptées aux sentiers. Munies de crampons, les semelles robustes de celles-ci amènent une meilleure adhérence au sol et protègent davantage le pied contre les racines, les cailloux et autres obstacles.

2. Faire une séance d’échauffement

Avant de courir, on s’échauffe! On effectue des rotations des chevilles, on amène les talons aux fesses, on monte et on descend nos genoux, on balance nos jambes d’avant en arrière, puis on fait une marche rapide pendant au moins 5 minutes.

3. Adopter une formule hybride

Il n’y a pas que les voitures qui peuvent être hybrides. Nos sorties aussi! Pas besoin de courir tout au long de la sortie. On n’hésite pas à marcher durant les montées ou à n’importe quel autre moment, car certaines sections du parcours peuvent être très difficiles. Pour courir en montée, on s’incline légèrement pour amener son centre de gravité vers l’avant, on réduit l’amplitude de la foulée et on utilise le balancement des bras pour se propulser.

4. Porter une attention particulière aux descentes

Les descentes sont exigeantes pour les quadriceps, qui doivent se contracter à répétition pour ralentir notre foulée et garder le contrôle. Pour éviter les blessures et les chutes, on adopte une foulée courte en gardant un appui sur l’avant du pied. On évite aussi de se pencher en arrière pour ne pas glisser. On contracte les muscles du tronc et on lève les bras pour maintenir notre équilibre.

5. Oublier le chrono

Les parcours en sentier nous obligent à constamment varier notre vitesse, selon les obstacles qu’on rencontre (racines, roches, boue, etc.). Il ne faut pas s’attendre à courir au même rythme que sur le plat. On met donc la pédale douce sur notre désir de performance et on en profite pour se concentrer sur les paysages plutôt que le chrono!

6. Bien prévoir notre trajet

Afin de bien prévoir notre trajet, on consulte l’outil Balise Québec, de Rando Québec. On y découvrira de nouveaux sentiers dans notre région et toutes les infos nécessaires: niveau de difficulté, nivelé, services, cartes, etc. On s’assure de choisir un sentier selon nos capacités. Et, question sécurité, on court à deux dans les sorties plus longues ou les sentiers moins fréquentés.

7. Penser pratico-pratique

Pour augmenter un peu plus son confort, on gagne à choisir des vêtements et des chaussettes en fibres synthétiques qui évacuent l’humidité, plutôt qu’en coton, textile qui sèche très lentement. La laine de mérinos est une matière intéressante pour les journées plus fraîches. Le port d’un petit sac à dos, les sangles bien attachées pour qu’il colle au corps, peut également s’avérer utile pour transporter de l’eau et une collation nutritive. On peut aussi y glisser un imperméable léger ou un coupe-vent.

Une expérience unique

Les avantages de la course en sentier, tant sur le plan musculaire que cardiovasculaire, en font un choix judicieux pour diversifier notre entraînement et s’activer en plein air. Et comme on n’a besoin que d’une bonne paire de chaussures, c’est une façon agréable de bouger lors de nos week-ends en camping ou de nos voyages! Alors, pourquoi ne pas se lancer et partir à la découverte des sentiers?

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