1. Quand on a faim, on se fie à l’heure ou à notre corps?
On peut très bien imaginer ce scénario. (Pour beaucoup, nul besoin d’imagination puisque c’est une situation qui arrive souvent!) On est en train de vaquer à nos occupations lorsque notre ventre gargouille. On regarde notre montre, mais oh! il est seulement 10 h 30. Pas encore l’heure du dîner. «Tu ne peux pas manger entre les repas: ça fait engraisser! Retiens-toi jusqu’à midi!» nous dit une petite voix.
Et si on écoutait plutôt notre corps, qui tente de nous dire qu’il a besoin d’énergie pour continuer à bien fonctionner? On se dirait alors: «Je sens que j’ai moins de concentration et que j’ai faim. Je vais prendre le temps de manger une collation pour ne pas avoir trop faim à l’heure du dîner.»
2. Quand on s’habille, on se juge ou on se respecte?
On s’habille pour une sortie. On se regarde dans le miroir, et cette même petite voix critique nous dit: «Tu serais mieux avec quelques livres en moins!» La culture des diètes nous pousse à accorder plus de valeur aux corps minces et à les considérer comme plus beaux. Ces idéaux de minceur nous incitent à être très critiques envers notre apparence.
Sans nous mettre la pression d’aimer toutes les parties de notre corps du jour au lendemain, on peut tenter de remplacer graduellement notre discours interne par des pensées plus positives ou neutres. On pourrait alors se dire: «Je n’ai pas à me conformer aux standards irréalistes de «beauté» imposés par la société. Mon poids ne définit pas ma valeur, et mon corps mérite le respect!»
3. Quand on fait une activité physique, on brûle des calories ou on prend soin de soi?
Peu importe l’activité physique qu’on pratique, il arrive un moment où on veut se reposer ou simplement passer à autre chose. Et c’est tout à fait normal! Mais la voix de la culture des diètes pourrait s’immiscer dans nos pensées et nous imposer de continuer en nous chuchotant à l’oreille: «Pense au gâteau que tu as mangé hier soir; tu dois continuer pour brûler toutes ces calories!»
Et si on changeait de perspective pour examiner la situation? Plutôt que de nous obliger à continuer, on pourrait se dire avec bienveillance: «Le repos permet à mon corps de mieux récupérer et me donne plus envie de répéter cette activité physique quotidiennement. Cultiver une relation positive avec l’activité physique, c’est la meilleure façon de prendre soin de ma santé!»
4. Quand on mange au restaurant, on culpabilise ou on savoure?
Au restaurant avec nos proches, on regarde le menu et on se dit qu’une frite avec notre repas, ça serait vraiment bon. Toujours cette petite voix qui tente de nous culpabiliser: «La salade est un bien meilleur choix, les frites, c’est trop engraissant!»
On pourrait remplacer cette voix par une pensée plus rationnelle et bienveillante: «Manger une variété d’aliments sans culpabilisation me permet de développer une relation plus positive avec la nourriture et d’avoir une alimentation plus équilibrée.»
Faire taire la voix de la culture des diètes
Savoir reconnaître la voix de la culture des diètes lorsqu’elle nous parle peut nous aider à nous en détacher et à nous mettre moins de pression et à moins nous culpabiliser au quotidien. Graduellement, on peut remplacer ces pensées par d’autres qui sont réellement axées sur notre santé et notre bien-être. Être plus à l’écoute de notre corps, de ses besoins et de nos envies nous permettra de mieux profiter du moment présent et de faire progressivement taire la voix de la culture des diètes!
Merci à ÉquiLibre pour la rédaction de cet article, réalisé à l’occasion de la Semaine sans diète 2025 ayant pour thème Faisons taire la culture des diètes!