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5 bienfaits d’un bon sommeil

21 octobre 2020

Dormez là-dessus

Dormez là-dessus

Campagne canadienne de santé publique sur le sommeil

Temps de lecture 2 minutes
Le sommeil est indispensable au bon fonctionnement de notre corps et de notre esprit. On ne consacrerait pas un tiers de notre vie à dormir si ce n’était pas important! Mais en quoi le sommeil est-il si crucial pour notre santé? Voici les réponses.

Plus de la moitié des Canadiens déclarent réduire leurs heures de sommeil quand ils manquent de temps et un tiers des Canadiens dorment moins d’heures par nuit que les 7 à 9 heures recommandées. Pourtant, les bienfaits d’un bon sommeil1 sont réels, tant pour notre santé physique globale, notre santé mentale que pour notre bien-être général. En voici 5.

1. Booster le système immunitaire

Le système immunitaire protège notre corps contre les infections et les maladies. Pour bien fonctionner, il a besoin de sommeil. Quand on dort, les organes, les tissus et les cellules se réparent et se régénèrent. Le sommeil augmente la performance de notre système immunitaire et, inversement, le manque de sommeil nuit à son efficacité. C’est pourquoi dormir peut augmenter notre résistance à combattre certaines infections et maladies.

2. Préserver le cœur

Sans une bonne nuit de repos, le cœur et les artères sont constamment sollicités. Les maladies cardiovasculaires (infarctus, hypertension artérielle ou accident vasculaire cérébral) ont alors plus de chances d’apparaître. Les personnes qui dorment moins de six heures par nuit sont 27 % plus susceptibles d’avoir une maladie cardiovasculaire associée au durcissement des artères, et ce chiffre augmente à 34 % pour les personnes dont la qualité du sommeil est mauvaise (réveils fréquents)2.

3. Entretenir le cerveau

Le cerveau est particulièrement actif pendant le sommeil. Il profite de ce temps pour mémoriser et stocker les informations apprises durant la journée. Il aide donc à consolider les apprentissages. Il en profite aussi pour éliminer les déchets métaboliques, dont l’accumulation favorise l’apparition de maladies neurodégénératives. La santé de notre cerveau est ainsi protégée.

Un bon sommeil nous permet aussi de rester attentif, motivé, concentré et il facilite l’apprentissage de nouvelles informations, ce qui nous rend plus performant au travail ou à l’école.

4. Prévenir la déprime

Un des principaux bienfaits du sommeil est d’améliorer notre humeur au cours de la journée.

  • Quand on manque de sommeil, la production du cortisol, l’hormone du stress, augmente, nous empêchant de bien dormir et créant rapidement un cercle vicieux. On est plus fatigué, on a tendance à ruminer et à déprimer.
  • En revanche, quand on dort bien, on se sent en forme et on parvient à mieux gérer nos émotions.

5. Gérer le poids

Dormir aide à réguler son métabolisme, en diminuant la production de ghréline, l’hormone qui favorise l’appétit. La glycémie se trouve aussi régulée, ce qui nous donne moins envie de craquer pour des aliments sucrés. Un bon sommeil nous aide donc à éloigner certaines maladies liées à une mauvaise alimentation ou au surpoids, comme le diabète de type 2 . Et quand on dort bien, on a plus d’énergie et de motivation pour pratiquer des activités physiques, qui à leur tour favorisent la gestion du poids et le sommeil.

Que mettre en place pour avoir un bon sommeil?

  • Respecter un horaire régulier (se coucher et se lever la même heure, y compris le week-end)
  • Se créer une routine de sommeil (éteindre les écrans une heure avant d’aller dormir, prendre un bain, boire une tisane, lire…)
  • Créer un bon environnement de sommeil (une chambre confortable, fraîche, sombre et silencieuse)

Pour obtenir plus de renseignements sur le sommeil: www.dormezladessus.ca.

Sources
1. Campagne canadienne de santé publique sur le sommeil Dormez là-dessus.
2. Domínguez, Fernando, Fuster, Valentín, Fernández-Alvira, Miguel Fernández-Friera, Leticia López-Melgar, Beatriz, Blanco-Rojo, Ruth, et al. (2019). Association of Sleep Duration and Quality With Subclinical Atherosclerosis, Journal of the American College of Cardiology, 73 (2), 134-144.


Merci à Julie Carrier, professeure au Département de psychologie de l’Université de Montréal et directrice scientifique de la campagne Dormez là-dessus, pour sa participation à cet article.

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