Les composantes de l’intelligence
On a longtemps pensé que l’intelligence d’une personne relevait seulement de son quotient intellectuel. À l’heure actuelle, on sait que l’intelligence est beaucoup plus complexe que cela et inclut ce qu’on appelle l’intelligence émotionnelle.
Celle-ci ressort régulièrement dans les études comme un facteur de protection important pour la santé psychologique et relationnelle. Elle serait même un prédicteur de bonheur dans la vie personnelle et professionnelle. Mais en quoi consiste-t-elle réellement?
L’intelligence émotionnelle, c’est quoi?
L’intelligence émotionnelle (IE) fait référence à la capacité d’une personne à reconnaître, comprendre et gérer ses propres émotions, ainsi que celles des autres, ce qu’on nomme aussi «régulation émotionnelle». L’IE englobe également un ensemble de compétences sociales essentielles au bien-être et aux relations interpersonnelles. Ces compétences peuvent être, par exemple, l’empathie, la capacité à communiquer ses émotions ou à entretenir des relations saines (par l’entraide, l’écoute, l’acceptation des différences, etc.).
À quoi sert l’intelligence émotionnelle?
Des études ont montré que les personnes possédant des compétences élevées en matière d’IE sont moins susceptibles de souffrir de dépression, d’anxiété ou de troubles de l’humeur. Pourquoi? C’est qu’en comprenant ce qui se passe à l’intérieur de soi et en prenant conscience des besoins associés à nos émotions, on est plus en mesure de réagir de façon à répondre à ces besoins et ainsi de trouver l’équilibre qu’il nous faut.
L’intelligence émotionnelle, ça se cultive!
Mais attention! Ce n’est pas parce qu’une personne fait preuve d’une bonne IE qu’elle sera libérée de toutes émotions ni de toutes épreuves. Les émotions désagréables font partie de la vie et certaines d’entre elles, liées à des événements de la vie, peuvent nous surprendre. Il y a autant d’émotions que de mots dans le vocabulaire. C’est donc normal de ne pas toutes les connaître et d’en découvrir de nouvelles.
Plus on apprend tôt, par exemple au contact d’un parent qui nous nomme, quand on est enfant, ce qu’on ressent et ce qui se passe dans notre corps, plus ce sera facile de mettre en mots ses émotions et de percevoir celles des autres.
3 stratégies pour développer mon intelligence émotionnelle
Rassurez-vous: si vous ne possédez pas cette capacité ou que vous n’avez pas eu d’adulte pour vous accompagner dans ce processus dans votre enfance, plusieurs possibilités s’offrent à vous afin de développer et d’améliorer votre capacité à réguler vos émotions. Voici quelques stratégies.
1. Apprendre à identifier mes émotions
On a plusieurs occasions de s’arrêter pour entendre nos émotions, les écouter et tenter de les nommer. Ça permet de savoir plus précisément ce qu’on ressent afin de trouver la meilleure façon de réagir.
5 exemples pour écouter ses émotions
2. Mieux gérer mes émotions
Les émotions nous parlent et nous amènent à réagir, à poser une action ou à exprimer une parole. Pour que ça se passe dans l’harmonie et le respect, on prend le temps de s’arrêter, de s’écouter, de trouver les bons mots et des pistes de solution.
4 étapes pour mieux vivre ses émotions
3. Développer mon empathie
L’empathie permet d’être à l’écoute des autres et de mieux reconnaître leurs émotions. Ça aide à comprendre les autres, à les soutenir et ainsi à renforcer nos relations.
4 façons de développer son empathie
Merci à Nathalie Parent, psychologue, auteure et conférencière, pour la rédaction de cet article.