Les deux; ça dépend du contexte. Je marche souvent seule ou avec mon chien (comme présentement!), mais chaque moment est un prétexte pour aller marcher. Si j’ai une entrevue ou une conférence téléphonique, je le fais en marchant si possible. Sinon, je vais marcher avec mon conjoint ou encore avec des collègues de travail. Et si je pars en randonnée, ce sera avec des amis ou en famille.
Je préfère de loin marcher dans la nature et j’ai la chance d’avoir un parc avec un sentier en forêt tout près de chez moi. La marche en ville est avant tout utilitaire: pour me déplacer, pour aller travailler, pour faire des rencontres de travail…
J’ai besoin de marcher régulièrement seule pour contempler, relaxer, me vider la tête. Mais si je dois réfléchir à quelque chose ou chercher des idées, marcher peut aussi m’aider à trouver mon inspiration.
J’ai vendu ma voiture il y a un an par choix. Je voulais comprendre ce que c’est que de changer un comportement dans une vie et prendre conscience des difficultés rencontrées.
Ma stratégie, c’est d’utiliser un mélange de transports actif et collectif: marche, vélo, autobus, métro, Bixi, voiture partagée, taxi. Ça permet de bouger vraiment beaucoup dans une journée, et c’est une façon si facile, agréable et peu coûteuse de le faire!
J’aimerais qu’un jour ce soit la norme de sortir de chez soi et de marcher pour aller prendre l’autobus ou de prendre son vélo pour aller au travail.
Des souliers confortables (pas nécessairement des espadrilles) et un petit sac à dos (pour remplacer le sac à main), qui peut loger:
- un imperméable léger ou un parapluie
- une bouteille d’eau réutilisable et des grignotines comme des noix
- des souliers propres si nécessaire
- la carte de métro/autobus, la clé pour le Bixi et le téléphone pour les applications de taxi et d’autopartage
Il n’y a pas de mauvaise température, seulement de mauvais vêtements. S’il pleut: on trimballe un imperméable ou un parapluie. S’il fait froid: on s’habille en conséquence.
Que c’est un beau cadeau à s’offrir! La clé est d’y aller graduellement: on commence par une fois dans la semaine et on se laisse le temps de l’intégrer. Chaque journée de transport actif est un plus pour sa santé et la santé de la planète, pour économiser et limiter la congestion automobile. Toutefois, ce n’est pas un dogme: j’utilise aussi la voiture de mon mari toutes les semaines pour faire des commissions puisque j’habite la banlieue.
S’il n’y a pas de transport en commun ou de pistes cyclables dans notre coin, il faut alors le demander à nos élus. Je travaille justement avec les élus et dirigeants pour rendre le transport collectif plus accessible, plus agréable et plus rapide.
Sylvie a terminé l’entrevue en me demandant si j’utilisais moi-même le transport actif… Ouf! J’ai pu répondre oui!
Détentrice d’un baccalauréat en administration des affaires et d’une maîtrise en gestion internationale de la santé, Sylvie Bernier est engagée dans la promotion des saines habitudes de vie depuis près de 30 ans. Sylvie croit que nous avons tous le pouvoir d’agir sur quelque chose, chacun à sa mesure, pour faciliter et encourager les saines habitudes de vie des jeunes.