1. Rouler sur la route, c’est suivre le Code de la route avec jugement.
Plus jeunes, nos enfants roulent avec nous, sans être trop conscients des nombreuses décisions et évaluations que l’on prend constamment et rapidement afin que le voyage se fasse sans heurts : cette voiture ralentit-elle suffisamment pour qu’on ait le temps de passer? Un feu jaune; devrait-on s’arrêter? Serait-il plus prudent d’emprunter le trottoir sous ce viaduc étroit? Etc.
Il est non seulement important d’enseigner à nos jeunes la signification de toute la signalisation sur les routes, mais aussi toutes ces petites décisions que l’on prend en cours de route. Un cours magistral risque de les ennuyer, alors pourquoi ne pas questionner ludiquement vos jeunes pendant vos sorties à deux ou à quatre roues afin de cerner leur compréhension du Code de la route?
2. Rouler en pensant aux autres… et en pensant pour les autres.
Souvent, le vélo est le premier déplacement autonome pour nos jeunes. C’est normal qu’ils s’y sentent libres et maîtres à bord… mais il ne faut surtout pas qu’ils se croient invincibles.
Quand on roule sur la route, on roule avec d’autres usagers, qu’il ne faut surtout pas oublier. Conscientisez vos jeunes à ces « autres » : votre préado devrait cerner, voire anticiper, les actions des autres usagers pour sa sécurité, mais aussi communiquer les siennes pour éviter tout quiproquo. Le « langage du cycliste », ce n’est pas que pour les autres. Cool ou pas cool, votre jeune devrait annoncer au moins ses virages – à gauche, à droite – et ses arrêts.
Rouler de cette façon demande énormément de concentration. Du coup, pas le choix : on interdit à nos jeunes de faire du vélo avec le iPod dans les oreilles et, pire, le cellulaire dans les mains.
3. Rouler pour s’amuser ou rouler pour se déplacer?
Nos préados devraient comprendre qu’en vélo, le contexte est important. Quand on roule sur la route avec les voitures, on se transforme en « usager de la route ». Ce n’est surtout pas le moment de faire des steppettes avec le vélo, de rouler sans les mains, de faire monter un ami sur sa monture ou de s’improviser un contre-la-montre dans le milieu du boulevard!
Cela ne veut pas dire qu’on doit condamner tous ces comportements en tout temps. On peut faire comprendre à notre jeune qu’il peut s’amuser et faire le fou sur deux roues, une fois qu’il est rendu au parc ou dans un endroit calme. Afin d’éviter les chutes et les bobos, comme dans tout sport un peu extrême, on doit respecter ses aptitudes et porter l’équipement adéquat.
4. Porter un casque, toujours.
Nos jeunes sont tannés qu’on leur casse la tête avec cette consigne, mais elle est primordiale. Si une chute toute bête peut se transformer en traumatisme crânien, imaginons ce qu’une collision avec une portière peut engendrer…
Il existe maintenant des casques de tous les styles pour tous les goûts : aucune excuse ne tient la route pour ne pas porter un casque! Laissez votre jeune choisir son casque pour qu’il lui plaise d’abord. Si ses goûts changent au point qu’il ait honte de mettre son ancien casque, ça vaut la peine de lui en procurer un nouveau.
Assurez-vous aussi que votre jeune soit capable de bien l’ajuster. Un casque mal ajusté ne protège pas adéquatement la tête, en plus de conférer un faux sentiment de sécurité. Combo dangereux à éviter!
Cet article a initialement été publié à vifamagazine.ca.