Histoire

J’ai testé la course à intervalles

10 mai 2022

Temps de lecture 3 minutes
Sylvie pratiquait le transport actif pour se rendre au travail. Mais avec la pandémie, les occasions de se déplacer à vélo sont devenues plus rares. Elle cherchait donc une activité pour améliorer son cardio sans se blesser. L’idée de la course à pied par intervalles a émergé.

Description de l’activité

Sylvie a choisi le programme Hop, je cours! pour l’aider à apprivoiser la course à pied. Il comporte 3 sorties par semaine pendant 4 semaines, ce qui permet de laisser le corps se reposer entre les séances d’entraînement. Les séances commencent par une marche d’échauffement, se poursuivent par de la course et de la marche en alternance, et se terminent par une marche de récupération.

  • Semaine 1: 1 min de course, 3 min de marche (5 fois)
  • Semaine 2: 1 ½ min de course, 3 min de marche (5 fois)
  • Semaine 3: 2 min de course, 3 min de marche (5 fois)
  • Semaine 4: 3 min de course, 3 min de marche (4 fois)

Entrevue avec Sylvie

58 ans

En couple

Q
Pourquoi avoir choisi cette activité?
R

La course à pied par intervalles permet de s’initier à la course à pied en limitant le risque de blessures… et de découragement! Et comme je pratique déjà la marche, ça me permet de maximiser mes sorties. De plus, en alternant la marche et la course, on s’assure d’y aller graduellement et de ne pas brusquer le corps. La course à pied est aussi une activité qui ne coûte pas cher. À part de bonnes chaussures, on n’est pas obligé de dépenser pour s’acheter des vêtements et de l’équipement high-tech. J’allais parfois m’entraîner en jeans, mais disons que c’était un modèle confo!

Q
Aviez-vous des obstacles ou des craintes à surmonter par rapport à cette activité?
R

J’avais peur de développer des blessures. J’ai d’ailleurs commencé à avoir un peu mal à la cuisse et au genou droits à la troisième semaine. J’en ai parlé à un collègue qui pratique la course à pied et qui m’a dit qu’il ne fallait pas faire le deuil de ce sport au premier inconfort. Le corps doit s’adapter et c’est pourquoi il faut progresser très doucement. Ça m’a encouragée. D’ailleurs, la sensation dérangeante est disparue la semaine suivante. Cela dit, je reste attentive à mon corps, et je n’hésiterai pas à consulter un physiothérapeute pour ne pas transformer une douleur en blessure.

Q
Comment s’est déroulée la première séance?
R

J’avais téléchargé l’audio Hop, je cours! et il m’a accompagnée la première semaine. Une kinésiologue nous y donne quelques conseils, notamment sur la façon se positionner (regarder en avant, balancer les bras de la bonne façon, etc.). Et on n’a pas à se préoccuper des intervalles, puisque c’est elle qui nous indique quand c’est le temps de marcher ou de courir. Ça permet de partir avec la bonne méthode. Les semaines suivantes, j’ai recyclé un vieil iPod en chronomètre pour compter mes intervalles.

Q
Quels bienfaits retirez-vous de cette expérience?
R

Je suis contente et fière de moi. J’éprouve un sentiment de satisfaction à courir et de la gratitude à pouvoir pratiquer cette activité. Sur le plan physique, je ne peux pas encore mesurer les bienfaits. Comme je bouge moins depuis la pandémie, je manque de repères.

Q
Avez-vous des conseils à donner pour avoir une bonne expérience?
R

J’ai beaucoup aimé avoir un programme sur lequel m’appuyer. J’ai imprimé le PDF de Hop, je cours! et je cochais les séances au fur et à mesure que je les faisais. Ça me motivait de voir le résultat visuellement, sur papier. Je dirais qu’il faut aussi rester attentif à soi et ne pas dépasser ses limites.

Q
La course à pied vous a-t-elle donné envie d’essayer d’autres activités?
R

Je souhaite continuer la course à pied. En ce moment, j’en suis à ma septième semaine et j’arrive à courir 17,5 minutes dans une sortie de 35 minutes (5 x 3,5 minutes). Mon objectif est d’arriver à courir de 20 à 30 minutes en continu, 3 fois par semaine. Comme mon mari est un coureur, j’ai un bon modèle pour me motiver!

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